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À la dérive

J’avoue, j’oublie les gens et leur mépris.
Quand je crains ne plus revoir
Les murs fragiles de nos belles villes
Aveugles et sourdes.

J’avoue, j’oublie les dates et mes ennuis
Quand je vois les îles de glaces
Entre les vagues, lentes et sauvages,
A la dérive.

Qu’en est-il des tours de sable tordues par les saisons ?

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